RPS Fausse alerte ou vrai problème ?

Les Risques psychosociaux sont-ils un vrai problème ou bien, faut-il se demander pourquoi ce n’est qu’aujourd’hui que l’on se penche réellement sur la question ?

En effet, lorsque l’on sait que le modèle Karasek, principale modèle d’analyse de la santé mentale de nos salariés en entreprise a été créé en 1979, on est en droit de se demander pourquoi la notion de RPS a dû traverser plus de 3 décennies pour arriver à ce qu’elle soit préoccupante dans nos contrées ? Certains, plein d’humour, comparent la nouveauté de l’intérêt pour la santé mentale des salariés à la nouvelle loi sur la considération des animaux ! En effet, depuis 2015, ce ne sont plus des meubles ou des objets, ce sont désormais des êtres sensibles à considérer de façon nouvelle. Il semblerait bien que nous nous soyons aperçus tardivement qu’il en est de même pour nos courageux salariés !

Il ne s’agit donc pas d’une fausse alerte, d’ailleurs, bien qu’on en entende assez peu de la réalité de nos entreprises dans les médias actuels, personne n’a oublié les épisodes à répétition qu’ont traversé certaines de nos grandes entreprises qu’il n’est plus utile de nommer…

Trêve de commentaire et de blague pleine d’ironie, il est donc grand temps de se pencher sur leur santé mentale mais aussi sur les conditions d’accomplissement de leurs multiples missions.

Le mieux étant l’ennemi du bien, les législateurs ont frappé fort. Toujours mieux conçue que les lois précédentes, celle sur les RPS n’est ni simple ni facile à mettre en œuvre. Ce que le décret ne dit pas c’est que, plus je rentre tête baissée dans la problématique RPS, plus je vais en prendre plein les dents et, donc, plus les conséquences risques d’être délétères pour l’entreprise et son économie !

Alors, pour lancer ce premier Blog sur un ton fidèle à nos valeurs (Accueil, Transparence, Intégrité et Excellence), nous ne saurions trop vous alerter sur l’extrême nécessité d’anticiper votre démarche de prévention des RPS dans votre entreprise. J’ai désormais coutume de dire que : « Les RPS, c’est un peu comme un carie dentaire, plus on attend, plus ça fait mal… »

Synthégralement vôtre

A très bientôt !
Stéphane Deloison